Vendanges posthumes

Vendanges posthumes

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Vienne, 1856. On vient de donner un concert d’hommage à Robert Schumann, récemment disparu. Dans une taverne, un journaliste d’origine juive, Joseph Salomon, rédige un papier pour la gazette qui l’emploie. L’inspiration lui manque. Mais, à quelques tables de la sienne, il croit comprendre que, parmi un groupe d’amis qui discutent de ce même concert, figure le frère de Franz Schubert, Ferdinand.

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Il aborde le vieil homme pour recueillir son avis sur le concert. Après un accueil plutôt glacial, Ferdinand va se laisser à des confidences sur son illustre frère, disparu à 31 ans, en 1828.

Cette discussion constitue le début d’une véritable (en)quête sur le mystérieux Franz Schubert car Joseph Salomon, le seul personnage fictif du roman, va interroger les proches du musicien et tenter de reconstituer ce que fut la courte et prolifique vie du compositeur et de comprendre son génie de la musique. Vendanges posthumes apportera des surprises, dont celle de la Symphonie inachevée.

Joseph s’étonne que ce compositeur ait été si longtemps méconnu des Viennois, puis ramené à la lumière par Schumann, l’étranger. Ferdinand raconte d’ailleurs la visite que celui-ci lui a rendue en 1839, visite qui a fait date dans l’histoire de la musique romantique. Quant au discours du frère aigri, le journaliste pense que l’histoire est trop belle pour être vraie. Il s’en ouvre à von Schlechta, son supérieur et protecteur, qui a lui-même connu Schubert dans sa jeunesse. Il encourage Joseph à poursuivre son enquête en interrogeant d’autres proches. Celle-ci le mène notamment chez Schober, un des plus intimes amis de Franz. Schober lui parle longuement des Schubertiades et lui dresse un portrait fort différent de l’ami regretté. Tout occupé à construire sa vie d’homme, Joseph a un peu oublié l’enquête. Il est très surpris le jour où Ferdinand Schubert le prie de revenir le voir. C’est que le frère est mourant et désire léguer la vérité, qu’il avait jusque-là quelque peu travestie. C’est ainsi qu’il révélera au jeune journaliste ce que fut la dernière grande conversation entre les deux frères. Il lui confiera également s’être souvenu d’une symphonie inachevée, cédée à un ancien ami exilé à Graz, Hüttenbrenner, et oubliée dans ses tiroirs. Il lui demande de l’exhumer, si elle en vaut la peine.

Accompagné du musicologue réputé Herbeck, Joseph se rend à Graz. Nous sommes en 1860, 32 ans après la mort de Franz. Après un voyage extraordinaire sur la toute nouvelle voie ferrée traversant les Alpes autrichiennes, et au terme d’une entrevue peu banale, Joseph prend connaissance de la symphonie, que Hüttenbrenner accepte de céder. Toute la sensibilité de Schubert l’inonde, il croit tout comprendre de lui en un instant, et crie sa rage pour ces… vendanges posthumes !

Détails du produit

2010
100 Produits

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