• Ebook
J'ai osé

J'ai osé

9,00 €
TTC

Une histoire triste, mais racontée de telle façon qu'elle se transforme en bonheur! L' auteur Jules Boulard entraîne le lecteur dans une spirale de beauté et de fraîcheur en laissant Marie-Cerise, l'héroïne de son roman, raconter son vécu, avec le premier cahier d'écriture qu'elle vient d'acheter. 

Quantité

Description

Une histoire triste,  mais racontée de telle façon qu'elle se transforme en bonheur ! L' auteur Jules Boulard entraîne le lecteur dans une spirale de beauté et de fraîcheur en laissant Marie-Cerise, la héroïne de son roman, raconter son vécu, avec le premier cahier d'écriture qu'elle vient d'acheter. Marie-Cerise  livre, petit à petit, avec une infinie délicatesse, son présent, son passé, les drames qu'elle a traversés...mais qui, sous sa plume émouvante de confiance et de foi dans la vie, deviennent des perles,  de belles perles de nacre qu'elle va laisser émerger de son cœur, et lui offrir une grande pacification de son passé ; elle peut maintenant commencer quelque chose de nouveau : elle renaît à l'espérance, à la joie de vivre, à l'amour. Marie-Cécile interrompt son journal au moment où elle sent qu'elle va basculer dans quelque chose de très émouvant...et qui la rendra très heureuse : une nouvelle naissance ! On peut le dire de cette manière, en effet : bien que notre « naissance » soit sans doute l'étape la plus importante de notre vie, nous avons la faculté de construire, et de vivre « de nouvelles naissances », des démarrages dans une autre vie, une autre conception de la vie, et qui peut amener bien du bonheur !

L'écriture, particulière et un peu déroutante au départ, devient très vite un enchantement ! C'est très fin, très beau, c'est une heure de bonheur, et l'auteur suscite très bien la curiosité de continuer jusqu'au bout, réservant ses plus grosses « surprises » le plus loin possible, au rythme de l'écriture et du vécu actuel de cette femme, qui a pour nom réel « Marie-France » mais que son père avait rebaptisée, très joliment,  « Marie-Cerise » !  Une très belle détente de fraîcheur et d'amour.

Jules Boulard, J’ai osé…Editions Memory, 2014 - Article dans l'AREAW

 

« Mais comment faire pour jeter ce qu’il y a de plus dur en nous, au fond de nous, bien caché dans le cœur ? En l’écrivant peut-être ? » Telle est la question que se pose la narratrice de ce petit roman plein de tendresse et de poésie.

C’est à l’âge de quarante ans que Marie-France décide de régler ses comptes avec son enfance, un douloureux passé qui l’a rendue muette. Petit à petit, au fil de ses confidences, nous découvrons que la Seconde Guerre mondiale l’a plongée, elle et sa famille, dans un malheur indicible. Elle avait quatre ans, lorsqu’une bombe détruisit sa maison, tuant ses grands-parents et blessant sa mère.

De ce fait divers, presque banal en temps de guerre, Jules Boulard a tiré un récit poignant, d’une simplicité enfantine, à l’image de l’héroïne dont l’évolution psychologique s’est arrêtée. Son père, prisonnier en Allemagne, sera libéré et rentrera au pays un an plus tard, en 1945.

L’auteur évite soigneusement les digressions, les déballages de sentiments ou les descriptions savantes. En revanche, l’émotion est bien présente. Elle s’exprime dans un langage naturel qui colle au personnage de Marie-France. Parallèlement, il met en scène la nature telle que la percevrait un enfant : les fleurs, les fruits, les légumes, les insectes – papillons, abeilles, fourmis – ou les arbres de la forêt.

Alain, un voisin, sera le confident privilégié de Marie-France. Il fera preuve de beaucoup de délicatesse et de patience pour l’écouter et la libérer de ses peurs. Il trouvera ainsi le chemin de son cœur, bien loin des poncifs de la littérature romanesque.

La fonction de l’écriture est bien mise en évidence dans ce roman. C’est par elle que l’héroïne parviendra à transformer le gros noyau qu’elle a dans le cœur en perle, comme le fait l’huître à partir du grain de sable : « J’ai décidé de commencer à faire une perle – ma perle – comme une huître. » Le roman se clôt sur une perspective de bonheur, conquis de haute lutte : « Alain et moi, nous vivons ensemble à présent. On se comprend très bien, même sans se parler, et chacun pense à faire le plaisir de l’autre. C’est peut-être ça le bonheur. »

Jules Boulard, mine de rien, aborde des problèmes existentiels tels que les malheurs de la guerre, l’autisme, la responsabilité et la culpabilité, le bonheur.

Jacques Goyens

Détails du produit

2014
999 Produits

Références spécifiques

Reviews

Nouveau compte S'inscrire